Je viens de lire un ouvrage intéressant, un roman de Eric Reinhardt, « comédies françaises ». Sans doute certains en ont entendu parler. Il relate comment la France était en avance dans le domaine des réseaux, et aurait pu prendre le lead dans la création d’Internet. Le réseau Cyclades exploitait la notion de datagramme, tandis que Transpac utilisait la notion de circuit virtuel, une notion héritée de la téléphonie. Le réseau Cyclades a été arrêté, ainsi que le plan Calcul, par Giscard d’Estaing, influencé sans doute par Ambroise Roux, de la CGE, qui n’était pas intéressé par l’informatique, voulait vendre des commutateurs, et avait de plus une rivalité à régler avec Thomson-CSF. C’est un roman, tout n’est pas forcément intéressant, il faut surtout lire les chapitres 12, 13, 14 et 16.